Équipe 1 : RIGODEV

L’Équipe RIGODEV est composée de 11 enseignants chercheurs, 44 doctorants et 8 collaborateurs, réunis autour d’une thématique commune : l’analyse des interactions entre les relations internationales, la gouvernance et le développement dans l’Espace Caraïbe-Amériques (ECA).

Équipe pluridisciplinaire rassemblant en son sein les disciplines juridiques, économiques, politiques elle oriente ses recherches autour de l’étude du cadre international et régional d’élaboration et de mise en œuvre des normes et politiques dans l’ECA.

L’Équipe RIGODEV se propose d’explorer les implications des nouvelles dynamiques de coopération et d’intégration sur les relations internes et internationales dans l’ECA. Une telle approche implique une analyse de la performance des processus de coopération et d’intégration régionales, dynamisés dans l’Espace Caraïbe-Amériques, par les TNI (territoires non indépendants).

En effet, les mutations induites par l’adhésion et la participation des Territoires non indépendants et non autonomes au sein des organisations de l’Espace ont eu pour conséquence une redéfinition des relations entre les acteurs (États/Organisations/Territoires…) confrontés à de nouveaux enjeux. Les politiques sanitaires à l'œuvre à l'occasion de la COVID-19 témoignent, à cet égard, du nécessaire renforcement de la coopération régionale et offrent l’opportunité d’une réflexion partagée sur la notion de diplomatie territoriale.

L’avenir de la coopération au sein l’ECA suscite, en effet, de nombreuses interrogations s’agissant notamment de la pertinence du rôle de l’Union européenne (UE) qui entend généralement favoriser le dialogue et les échanges entre ces États et territoires avec lesquels elle entretient des relations différenciées et privilégiées.

Le nouveau cadre des relations entre les États et territoires de la zone, qui préfigure une approche renouvelée du rôle de l’UE, laisse par ailleurs entrevoir l’influence grandissante de nouveaux acteurs (Chine…).

Cependant, la multiplicité des acteurs et la complexité des rapports qu’elle induit, invitent à s’interroger sur la meilleure articulation entre coopération, gouvernance et développement.