De 2015 à 2022, j’ai consacré ma recherche doctorale en anthropologie et en science politique aux formations identitaires dans les sociétés post-esclavagistes à partir du cas de la communauté raizal des îles caribéennes de San Andres et Old Providence (Colombie). En confrontant une relecture critique de l’historiographie locale et transrégionale aux enjeux contemporains de la construction de la raïzalité (ethnicité, afro-descendance et autochtonie), ma thèse explore les notions de double colonisation, de transaméricanité et d’existence résistante. La thèse a été dirigée par Justin Daniel et co-dirigée par Christine Chivallon et fut soutenue le 29 juin 2022 à la Fondation maison des sciences de l’homme (FMSH) à Paris. J’ai également exercé en qualité d’Attachée temporaire de l’enseignement et de la recherche (ATER) à l’Institut d’études politiques de Fontainebleau (Université de Paris Est Créteil) de 2020 à 2022 (Introduction à la sociologie en anglais et en français, sociologie des mondes contemporains, questions d’actualité en espagnol, action publique, ethnographie). Mes champs de recherche portent sur les processus identitaires des minorités, les épistémologies des « Suds », les revendications dites « autochtones » et les groupes transnationaux. Depuis 2021, j’investis le champ de la recherche-création en associant écriture, musique et photographie pour interroger les modes de construction et de circulation des savoirs.
Thèse consultable en ligne : https://www.theses.fr/2022ANTI0767
https://www.linkedin.com/in/morgann-le-guyader-64b25519a
Travaux et/ou Publications récents* (les 5 plus importantes) :
LE GUYADER Morgane, 2018, « Enquêter sur les rapports d’altérité à San Andrés et Old Providence (Colombie) : les limites de la notion de ‘créolisation’ et la nécessité d’une approche transnationale », Encyclo Revue de l’école doctorale 382, Université de Paris Diderot, N. 9, Méthodologie de l’enquête en sciences sociales, p. 61-77.
LE GUYADER Morgane, Juillet 2018, « Enjeux et limites du processus de patrimonialisation comme outil de résistance : le cas de la communauté raizal sur l’île de San Andrés », Études caribéennes, « Patrimoines naturels, socio-économiques et culturels des territoires insulaires : quel avenir ? », 1, p. 1-15.
CV complet : http://lc2s.cnrs.fr/wp-content/uploads/2023/01/CV-LE-GUYADER-Janvier-2023.pdf